mercredi 2 novembre 2011

Photographers #1

Pour ceux qui me suivent sur Facebook, j'avais émis l'idée de vous présenter mes photographes préférés.
Ne sachant pas si je devais n'en faire qu'un post, ou plusieurs, j'ai suivis vos suggestions et les présenterai
donc un par un. Il n'y a pas d'ordre de préférence, parce que ça me rajouterai franchement du triturage 
de matière grise, qui sincèrement en ce moment est déjà à 100°C et bout à gros bouillons. J'ai donc 
choisi la bonne vieille méthode, celle du A B C D E F G, H I J K L M N O P. A fredonner bien sûr.

Je commence donc aujourd'hui avec...
 (roulement de tambour)


DIANE ARBUS

Née à New York en 1923, décédée en 1971.

Perso, je l'ai rencontrée à la Tate Modern à Londres.
D'ailleurs, il me semble qu'elle y est encore exposée jusqu'au 6, alors les English courez-y !

Après je ne sais combien d'étages à mater des toiles, à essayer de les analyser, de les "cervographier",
à noter des trucs frénétiquement sur mon calepin imaginaire qui n'enregistre jamais tout ce qu'il faut,
le "level 3" (c'est à ce niveau qu'elle est exposée..) fut une bouffée d'oxygène pour mes neurones. 
Non pas que ses photos ne m'ont pas turlupiné, trituré, tarabiscoté, titillé la rétine et tout le nerf optique, 
simplement que j'ai eu comme une impression de familiarité en entrant dans la salle. Ben oui, 
j'ai tout de suite pensé aux photos de Lisette Model (tekass jte la présente bientôt frère !)
une autre de mes préférées à laquelle je reviendrai plus tard.

Je trouve sa démarche super intéressante, et très proche de la conception que j'ai de la photo-portrait.
Enfin je n'ai pas eu l'occasion de voir toutes ses oeuvres, et (Oh miséricorde ! je viens de découvrir qu'il 
y avait une rétrospective en France, au Jeu de Paume) je ne sais pas si elle a travaillé sur d'autres sujets
que les hommes, enfin Hommes. J'aime le côté "approche sociologique" ou même anthropologique.
Elle m'a amenée à m'interroger sur la relation entre apparence et identité, parce que je ne pouvais, en
regardant ces clichés, m'empêcher de "classer" ces personnes.
Et puis j'aime sa façon très intime de photographier, la manière dont elle met toutes les aspérités,
les petits défauts, ou tout simplement les particularités dont nous dote la vie en exergue.
Et puis il y a une chose que j'aime en général c'est la photo en noir et blanc. Donc forcément....

Voilà, j'espère que vous aimerez (ou n'aimerez pas !)
et surtout que vous le direz haut et fort, parce qu'ici on s'EXPRIME.

;)

Mathilde.





Erratum : il y avait en effet une photo qui n'était pas d'elle, du coup j'en ai profité pour en ajouter d'autres ! ahah

11 commentaires:

  1. un petit penchant pour la monstruosité, tu ne trouves pas ?

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  2. Oui complètement même je pense.
    Mais j'aime bien ça me fait penser à Elefant Man de Lynch...ce film m'avait vraiment touchée, et je trouve que les clichés de Diane Arbus s'en rapprochent, avec la même dimension pathétique presque et en même temps les personnages (personnes) prennent des poses très dignes et soutiennent le regard, c'est très prenant.

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  3. entierement d'accord avec toi Mathilde! je me languis la suite!

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  4. these pictures are awesome!
    what a great collection!
    :)

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  5. J'ai hâte de voir les autres, merci !

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  6. j'adore aussi, surtout la photo des deux petites filles !!
    chouette rubrique :)

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  7. Il faut reconnaître à Diane Arbus l'honnêteté photographique, au vu des sujets choisis. C'est assez impressionnant cette façon de shooter la "laideur" (au sens commun, j'entends) avec tant de dignité et de respect. Il y a là un sentiment de vie bien intense, beaucoup plus que sur des centaines de clichés magnifiques, mais creux. Merci pour cette découverte.

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  8. @Bobbie : Merci d'avoir pris le temps de donner ton impression, avec laquelle je suis particulièrement d'accord d'ailleurs. J'aime beaucoup l'expression "d'honnêteté photographique" que tu emploies. Merci

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  9. Bon, je sors de l'expo Diane Arbus, et la dernière photo est absolument et totalement d'elle. Elle s'appelle même "tatooed man" ou une originalité dans le genre.

    Expo parisienne compte-rendu: il y a trop de monde. Ouais, je sais c'était pas trop ça le plus important, mais si quand même. Parce qu'on se bouscule à fond, que les photos sont assez rapprochées et que pour un peu que un hipster se la joue "je passe trois plombes le nez à cinq centimètres de la photo pour montrer que je capte à mort l'intensité du truc", on peut se frotter l'espalda avec la paluche avant d'y parvenir.

    Sinon, ce sont des photos qu'on connaît bien entendu déjà tous mais qui sont assez bien éclairées par le jeu de paume, et qu'il fait toujours bon revoir. Et puis le petit centre d'archives sur DA calé à la fin est assez intéressant.

    Moi, j'ai un gros coup de coeur pour la photo "Clouds on screen at a drive-in" que je ne connaissais pas. (Mais bon, c'est mon côté monomaniaque cinéma je pense).

    Continue belle Mathilde !

    Louise.

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  10. Ouais, je viens de voir l'erratum. Donc, ça n'a plus lieu d'être. Donc, je me tais. Donc voilà. Donc salut.

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