dimanche 5 février 2012

Week-end (mais pas celui de Daho ou de Lorie hein !...)



Non non, un week-end bien au chaud, cloîtrés, fuyant le moindre courant d'air du dehors.
Donc franchement rien d'intéressant à vous montrer aujourd'hui, nous devions aller au Magasin 
pour voir l'expo Ceci est ma maison de Lili Reynaud-Dewar, mais vraiment pas le courage de sortir.

Du coup, nous avons mangé et regardé des films...
(Merci la FNAC pour les 4 DVD à 30€...)


Les petits mouchoirs :

De Guillaume Canet, avec Marion Cotillard, François Cluzet, Benoît Magimel, Gilles Lellouche, Jean Dujardin et j'en passe...
Je ne vous refais pas le synopsis vous devez le connaitre.

Alors là. Je suis sans voix. Je n'ai jamais été aussi déçue je crois.Vous connaissez ma réticence à l'égard des films très médiatisés, ben voilà, je comprend maintenant pourquoi.
C'est très rare que je ne retire rien de positif d'un film, mais là c'est plus fort que moi. RIEN, je n'ai rien retenu de ce film. C'est long, c'est mauvais, on s'ennuie, on voit juste défiler un casting d'acteurs à n'en plus finir. On nous force presque la main pour pleurer, le pathos y est omniprésent et franchement lourd. 
C'est peu subtil, caricaturé, presque beauf. Heureusement Marion Cotillard est la moins pire... Je crois que j'aurais pleuré de désespoir sinon tellement j'aime cette actrice. Et encore je me demande si mon regard n'est pas un peu trop subjectif pour le coup...
Canet a bien du s'éclater avec ses potes à faire ce film, mais nous, on s'est fait chier. 

Le discours d'un Roi :

De Tom Hooper, avec Colin Firth, Geoffrey Rush et Helena Bonham.
Dans les années 1930, au Royaume-Uni, le prince Albert, deuxième fils du roi George V, vit un grave problème de bégaiement. L'abdication de son frère aîné Édouard VIII l'oblige à monter sur le trône sous le nom de George VI. Or le roi doit s'exprimer en public. Sur l'insistance de sa femme, il rencontre Lionel Logueorthophoniste australien aux méthodes peu orthodoxes. Malgré les réticences du prince, la méthode de Logue fonctionne. Albert doit surmonter ses difficultés de langage pour prononcer, en septembre 1939, le discours radiophonique d'entrée du Royaume-Uni dans la guerre contre l'Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale.

Ah, là coup de coeur par contre. Colin Firth est exceptionnel en bègue complexé et explosif. Les images sont belles, c'est agréable, drôle et on ne voit pas le temps passer. Une bonne façon de revoir son histoire d'Angleterre et de détrôner un peu la royauté. Ben oui, ce sont des gens comme tout le monde...C'est loin d'être un chef d'oeuvre, mais c'est plaisant. 

Away we go :

De Sam Mendes, avec John Krasinsky et Maya Rudolph.
Burt Farlander et Verona De Tessant apprennent qu'ils vont devenir parents. Toutefois ils détestent la ville de province où ils habitent et où plus rien ne les retient car les parents de Burt déménagent.
Burt et Verona décident alors de rechercher l'endroit idéal pour fonder un foyer. Ils rendent donc visite à leur famille et à quelques amis de longue date. Au fil de rencontres singulières, Burt et Verona vont réaliser qu'ils n'ont besoin que de l'un et l'autre pour construire leur famille...

Mon véritable coup de coeur lui revient. Drôle et émouvant, on s'y retrouve, on s'identifie facilement aux personnages. J'ai vraiment passé un bon moment ! Le film couvre un large panel de modèles familiaux, dont aucun ne ressort indemne, et montre bien qu'il n'y a pas de mode d'emploi ou de truc miracle pour construire une famille ! Ou peut-être simplement l'amour...



Mon fondant au chocolat et aux noix :

200g de chocolat noir
200g de beurre
100g de farine
100g de sucre
3 oeufs
une pincée de sel
quelques cerneaux de noix

10 minutes de cuisson PAS PLUS !


Le poulet Basquaise de Yann :

1 poivron rouge
1 poivron vert
1 oignon 
400g de tomates concassées
4 morceaux de poulet
purée de piment
paprika, sel, poivre, laurier, thym
un peu d'eau et de vin blanc
huile d'olive et farine pour faire frire le poulet

Laisser mijoter 40 minutes...

Accompagnez avec du riz et dégustez !
(encore meilleur le lendemain...)

vendredi 3 février 2012

-12°


Un vendredi glacial comme on les aime (ou pas).
Guapa adore la neige, mais le vent la rend dingo-loca,
c'est pour ça qu'elle tire la tronche sur les photos.

Comment-ça un chien ne peut pas sourire ?!

Et sinon, c'est mon nouveau manteaaaaaaaaaaau !!! Je l'aime.
Tellement que je vous bombarde de photos.

VOILA.

Bon week-end.

Et n'oubliez pas d'aller sur Les mondaines les grenobloises.
Vous y trouverez des trucs chouettes !





 Manteau Asos
Chaussures Topshop
Gants Cotélac
Jean H&M
Sac Comptoir des Cotonniers


Et au fait ! 
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mardi 31 janvier 2012

Photographers #4


BERNARD PLOSSU

Né le 26 février 1945 à Da Lat (Sud Viêt Nam)

Bernard Plossu, je l'ai rencontré lors d'une conférence-projection il y a deux ans à la Cité du Livre d'Aix-en-Provence.
A vrai dire, j'y suis allée un peu par hasard, en feuilletant le programme de la Cité, car je ne le connaissais pas du tout.
J'ai beaucoup aimé son travail et il est aujourd'hui une de mes références dans la photographie contemporaine.

Lors de cette conférence il a présenté la série "So long, vivre l'ouest américain", issue de ses années de vie
aux Etats-Unis où il s'est installé en 1977 et fonde sa famille. Il y déploiera sa pratique photographique 
face à l'immensité des paysages qui s'offrent à lui et ne reviendra en France qu'en 1985.

Cette série m'a fascinée, j'ai depuis toujours une sorte d'attirance pour les Etats-Unis, pays que je connais très mal,
ou trop peu, mais qui exerce une sorte d'emprise sur moi, comme si le rêve américain avait encore tout son sens.
Je suis particulièrement attirée par la côté ouest bien sûr, comme beaucoup de jeunes de mon entourage et de ma génération.
Nostalgie des années 70 que nous n'avons pas connues.. 
J'ai d'ailleurs dans le projet d'y partir dès que possible.

Ne serait-ce pas génial un road-trip en van Volkswagen avec Guapa oreilles au vent ?

Mais revenons à nos moutons..
J'ai découvert l'ampleur de son oeuvre en parcourant les pages internet, tout le reste n'est que connaissance virtuelle, 
mais je suis tout aussi séduite par son travail qui se présente la plupart du temps sous forme de carnets de voyage, 
mélange savant de l'empreinte du reporter et de l'identité propre de l'artiste,
et se compose principalement de photos en noir et blanc, qui vous l'aurez compris si vous me suivez maintenant, me touchent particulièrement.