lundi 19 décembre 2011

The artist


Je vous avais dit que je vous ferais un petit compte rendu du film The Artist de Michel Hazanavicius que j'ai vu au ciné il y a de cela plus d'une semaine... Désolée pour le retard, mais moi et l'organisation ça fait 4...

Synopsis : 
À Hollywood, en 1927, George Valentin (Jean Dujardin) est un acteur très célèbre. De son côté, Peppy Miller (Bérénice Bejo) est une jeune figurante. L'arrivée du cinéma parlant va bouleverser leur vie. Lui, autrefois véritable vedette, va tomber dans l'oubli, alors qu'elle va devenir une véritable star du cinéma parlant. Leur histoire d'amour sera alors traversée par de nombreux obstacles.
Source Wikipédia

J'avais très envie d'aller le voir, mais Yann était très réticent (allergique à Dujardin ?)... Et c'est vrai que tout le buzz médiatique qui a entouré la sortie du film m'a donné envie d'attendre un petit peu et de voir si tout cela n'était qu'un soufflé au fromage qui allait se dégonfler aussi tôt sorti du four, ou si on parlait réellement d'un bon film...

Je dois de plus avouer que le seul film que j'ai vu d'Hazanavicius est le premier OSS 117, qui certes fut divertissant, mais donc je ne garde pas un souvenirs exaltant. Voire aucun souvenirs du tout d'ailleurs...

On s'est finalement décidé, un samedi soir lendemain de fête et gueule de bois, et on s'est rendu au cinéma de la Nef à Grenoble. Déjà, j'ai adoré le ciné, un peu comme le Club dont je vous avais déjà parlé, mais en mieux encore ! Vieux cinéma aussi, mais un poil plus rénové tout de même...
Bref.

Lorsque le film a commencé, j'ai tout de suite su que j'allais aimer, ou du moins que je n'allais pas détester. L'époque, les costumes, la qualité des images, l'esthétique générale... Il le fallait vous me direz, pour un film muet ! Tout est extrêmement soigné, dans le détail, rien n'est laissé au hasard. Certaines scènes m'ont énormément marqué, notamment la scène où Peppy Miller (Bérénice Béjo) s'introduit dans la veste de costume de George Valentin (Jean Dujardin) et qu'elle s'enlace. De même, je pense que tout ceux qui l'ont vu l'ont noté, la scène du rêve de George Valentin. Et enfin, les jeux de lumière, de miroirs, de reflets, qui vous le savez maintenant représentent tout ce que j'aime en photos, ça ne pouvait donc que me plaire au cinéma.

En ce qui concerne la trame de l'histoire, en soit c'est assez classique et banal. La fin est extrêmement prévisible... Mais ça reste plaisant et on n'en sort pas déçu. Pour le jeu des acteurs, j'ai été très surprise par Bérénice Béjo, qui est rayonnante. Jean Dujardin m'avait beaucoup plu dans Contre enquête, avec The Artist il monte encore plus dans mon estime (autrement dit j'oublie peu à peu Brice de Nice).
J'ai oublié de parler de Uggie ! Le petit Jack qui "joue" dans le film est quand même extraordinaire... En rentrant vous vous doutez bien que j'ai essayé de faire faire le mort à Guapa. Tu parles, elle m'a juste mis son jouet dans la face..

Je trouve ça extrêmement judicieux de sortir un tel film à l'heure où la 3D prend de plus en plus de place au cinéma, et surtout à l'heure du tout numérique et la fin du cinéma argentique, qui représente une nouvelle évolution (ou pas ?) dans le monde du cinéma. Cela soulève des questions très intéressantes. A ce sujet, je vous conseille de lire cet article paru récemment sur Rue 89 Culture.




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